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ADÉNOÏDECTOMIE | ablation des végétations adénoïdes
ADÉNOÏDECTOMIE | ablation des végétations adénoïdes
1. Pourquoi retirer les végétations ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
L’adénoïdiectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer les végétations adénoïdes. Les végétations sont situées en arrière des fosses nasales. Elles sont constituées d’un tissu immunitaire qui participe à la lutte contre les infections.
1. Pourquoi retirer les végétations ?
Chez l’enfant les végétations peuvent être très volumineuses et le siège d’infections chroniques. Lorsque qu’elles provoquent une obstruction nasale ou lorsqu’elles favorisent la survenue d’infections rhinopharyngées ou d’otites à répétions, l’ablation des végétations peut être proposée.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le chirurgien retire l’essentiel des végétations en passant simplement par la bouche. La durée de l’intervention excède rarement les 10 minutes. Ce geste est fréquemment associé à la mise en place d’aérateurs trans-tympaniques ou à l’ablation des amygdales palatine.
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et permettent généralement un retour au domicile le jour même. Un mouchage légèrement taché de sang peu persister dans les heures qui suivent le geste. Un traitement antalgique est habituellement prescrit afin de prévenir l’apparition de douleurs qui sont le plus souvent limitées.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humaine même menée dans des conditions optimales d’expertise et de sécurité recèle un risque d’échec et de complication. Après l’ablation des végétations les complications sont rares, mais 2 d’entre-elles doivent être signalées. Premièrement les hémorragies qui peuvent être immédiates ou survenir dans les 8 à 15 jours qui suivent l’intervention. Elles sont peu fréquentes, mais potentiellement sévère et doit être traitée rapidement. Ainsi, tout saignement inhabituel doit être signalé à votre chirurgien. Deuxièmement, les modifications de la voix qui sont exceptionnelles. Elles peuvent être provoquées par une fuite d’air au niveau du palais et nécessiter une rééducation orthophonique. Enfin, il convient de noter que l’ablation des végétations ne résout pas toujours complètement et définitivement les phénomènes d’infections à répétition, dont les causes sont souvent multiples.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Trang Huy PHAM
Adénoïdectomie | Quiz
Time's up
AMYGDALECTOMIE | ablation des amygdales palatines
AMYGDALECTOMIE | ablation des amygdales palatines
1. Pourquoi retirer les amygdales ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites opératoires ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
L’amygdalectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer les amygdales palatines.
Nous possédons tous 2 amygdales palatines qui sont situées dans la gorge au niveau du voile du palais, de chaque côté de la luette. Elles sont composées d’un tissu immunitaire qui participe à la lutte contre les infections.
1. Pourquoi retirer les amygdales ?
L’ablation des amygdales peut être proposée dans 2 situations principales :
- premièrement, lorsqu’elles sont le siège d’infections appelées angines, trop fréquentes, sévères, et à l’origine d’abcès.
- deuxièmement lorsque leur volume est très important, les amygdales peuvent provoquer une gêne respiratoire ou des difficultés à déglutir. Il est recommandé de réaliser l’ablation des amygdales si ses symptômes sont associés à un retard de croissance chez l’enfant ou provoque l’apparition d’apnée ou de pauses respiratoires lors du sommeil.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le chirurgien retire le tissu amygdalien en passant simplement par la bouche. La durée opératoire dépasse rarement les 20 minutes.
3. Quelles sont les suites opératoires ?
Si l’intervention en elle-même est souvent simple et rapide, les suites opératoires peuvent être marquées par des difficultés transitoires, parfois importantes, qu’il convient de souligner.
La plaie opératoire provoquée par l’ablation des amygdales met 10 à 15 jours pour cicatriser. Elle se recouvre d’un enduit blanchâtre, parfois malodorant, qui peut provoquer des douleurs importantes, amplifiées lors la déglutition. Elles deviennent alors comparables à celles d’une grosse angine.
La reprise de l’alimentation peut s’avérer difficile. Un traitement médical de la douleur est donc systématiquement proposé. Il doit être associé à la consommation d’aliments non épicés, froids ou tièdes, mixés ou hachés, qui facilitent la reprise alimentaire précoce.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain même menée dans des conditions optimales de sécurité et de compétence recèle un risque de complication.
Dans les suites immédiates, la chirurgie des amygdales peut provoquer de petites blessures, sans gravité, de la langue, de la lèvre ou plus exceptionnellement à la mobilisation, voire à la chute d’une dent.
A distance de l’intervention peut apparaitre un saignement du site opératoire. Cette complication, rare mais potentiellement sévère, survient généralement dans les 8 à 15 jours qui suivent l’intervention. Ainsi, tout saignement actif du site opératoire, même minime, doit être signalé rapidement au chirurgien qui pourra, si nécessaire, procéder à son contrôle sous anesthésie générale.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Trang Huy PHAM
Amygdalectomie | Quiz
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ENDOSCOPIE | exploration des voies aéro-digestive supérieures
ENDOSCOPIE | exploration des voies aéro-digestive supérieures
1. Pourquoi réaliser une endoscopie ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quels sont les suites de l’intervention ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
L’endoscopie des voies aéro-digestives est un examen qui consiste à explorer visuellement l’ensemble de la muqueuse qui tapisse la gorge depuis la bouche jusqu’à l’œsophage.
1. Pourquoi réaliser une endoscopie ?
Cet examen est indiqué lorsqu’il existe une anomalie de la muqueuse dont l’origine doit être précisée. Il peut s’agir d’une ulcération, d’une induration ou bien encore d’une tumeur. Cet examen à deux objectifs :
• Premièrement, il permet de préciser la localisation et l’étendue de cette anomalie.
• Deuxièmement, il permet de réaliser des prélèvements de ce tissu anormal que l’on appelle aussi biopsie. L’analyse au microscope du tissu ainsi prélevé permet de définir sa nature avec exactitude et distingue les anomalies bénignes des lésions cancéreuses.
2. Comment se déroule l’intervention ?
Cette intervention se déroule sous anesthésie générale. L’endoscopie est réalisée au moyen de tubes rigides et d’instruments optiques qui permettent en quelques minutes seulement de visualiser l’ensemble des tissus.
3. Quels sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent habituellement un retour au domicile quelques heures après l’endoscopie.
En raison des prélèvements effectués, il n’est pas rare qu’un léger saignement apparaisse sous forme de crachats. De même, une gêne ou une petite douleur peut être ressentie au niveau de la gorge dans les heures qui suivent l’examen.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité optimale recèle un risque de complication.
En raison des instruments utilisés, on peut constater au moment du réveil, la présence de légères contusions ou de petites blessures de la muqueuse des lèvres, de la langue ou encore de petites plaies dans la bouche.
Beaucoup plus rarement, lorsque les dents sont fragiles ou mal positionnées, celles-ci peuvent être mobilisés ou abimés lors de l’examen.
Les perforations du conduit digestif sont graves mais restent très exceptionnelles et peuvent nécessiter une intervention chirurgicale en urgence.
Enfin, lorsqu’un prélèvement est réalisé à proximité des cordes vocales on peut observer un œdème qui provoque parfois une gêne respiratoire et altère la qualité de la voix de façon transitoire.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Endoscopie | Quiz
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ORL générale
ADÉNOÏDECTOMIE | ablation des végétations adénoïdes
ADÉNOÏDECTOMIE | ablation des végétations adénoïdes
1. Pourquoi retirer les végétations ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
L’adénoïdiectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer les végétations adénoïdes. Les végétations sont situées en arrière des fosses nasales. Elles sont constituées d’un tissu immunitaire qui participe à la lutte contre les infections.
1. Pourquoi retirer les végétations ?
Chez l’enfant les végétations peuvent être très volumineuses et le siège d’infections chroniques. Lorsque qu’elles provoquent une obstruction nasale ou lorsqu’elles favorisent la survenue d’infections rhinopharyngées ou d’otites à répétions, l’ablation des végétations peut être proposée.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le chirurgien retire l’essentiel des végétations en passant simplement par la bouche. La durée de l’intervention excède rarement les 10 minutes. Ce geste est fréquemment associé à la mise en place d’aérateurs trans-tympaniques ou à l’ablation des amygdales palatine.
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et permettent généralement un retour au domicile le jour même. Un mouchage légèrement taché de sang peu persister dans les heures qui suivent le geste. Un traitement antalgique est habituellement prescrit afin de prévenir l’apparition de douleurs qui sont le plus souvent limitées.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humaine même menée dans des conditions optimales d’expertise et de sécurité recèle un risque d’échec et de complication. Après l’ablation des végétations les complications sont rares, mais 2 d’entre-elles doivent être signalées. Premièrement les hémorragies qui peuvent être immédiates ou survenir dans les 8 à 15 jours qui suivent l’intervention. Elles sont peu fréquentes, mais potentiellement sévère et doit être traitée rapidement. Ainsi, tout saignement inhabituel doit être signalé à votre chirurgien. Deuxièmement, les modifications de la voix qui sont exceptionnelles. Elles peuvent être provoquées par une fuite d’air au niveau du palais et nécessiter une rééducation orthophonique. Enfin, il convient de noter que l’ablation des végétations ne résout pas toujours complètement et définitivement les phénomènes d’infections à répétition, dont les causes sont souvent multiples.
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AMYGDALECTOMIE | ablation des amygdales palatines
AMYGDALECTOMIE | ablation des amygdales palatines
1. Pourquoi retirer les amygdales ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites opératoires ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
L’amygdalectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer les amygdales palatines.
Nous possédons tous 2 amygdales palatines qui sont situées dans la gorge au niveau du voile du palais, de chaque côté de la luette. Elles sont composées d’un tissu immunitaire qui participe à la lutte contre les infections.
1. Pourquoi retirer les amygdales ?
L’ablation des amygdales peut être proposée dans 2 situations principales :
- premièrement, lorsqu’elles sont le siège d’infections appelées angines, trop fréquentes, sévères, et à l’origine d’abcès.
- deuxièmement lorsque leur volume est très important, les amygdales peuvent provoquer une gêne respiratoire ou des difficultés à déglutir. Il est recommandé de réaliser l’ablation des amygdales si ses symptômes sont associés à un retard de croissance chez l’enfant ou provoque l’apparition d’apnée ou de pauses respiratoires lors du sommeil.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le chirurgien retire le tissu amygdalien en passant simplement par la bouche. La durée opératoire dépasse rarement les 20 minutes.
3. Quelles sont les suites opératoires ?
Si l’intervention en elle-même est souvent simple et rapide, les suites opératoires peuvent être marquées par des difficultés transitoires, parfois importantes, qu’il convient de souligner.
La plaie opératoire provoquée par l’ablation des amygdales met 10 à 15 jours pour cicatriser. Elle se recouvre d’un enduit blanchâtre, parfois malodorant, qui peut provoquer des douleurs importantes, amplifiées lors la déglutition. Elles deviennent alors comparables à celles d’une grosse angine.
La reprise de l’alimentation peut s’avérer difficile. Un traitement médical de la douleur est donc systématiquement proposé. Il doit être associé à la consommation d’aliments non épicés, froids ou tièdes, mixés ou hachés, qui facilitent la reprise alimentaire précoce.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain même menée dans des conditions optimales de sécurité et de compétence recèle un risque de complication.
Dans les suites immédiates, la chirurgie des amygdales peut provoquer de petites blessures, sans gravité, de la langue, de la lèvre ou plus exceptionnellement à la mobilisation, voire à la chute d’une dent.
A distance de l’intervention peut apparaitre un saignement du site opératoire. Cette complication, rare mais potentiellement sévère, survient généralement dans les 8 à 15 jours qui suivent l’intervention. Ainsi, tout saignement actif du site opératoire, même minime, doit être signalé rapidement au chirurgien qui pourra, si nécessaire, procéder à son contrôle sous anesthésie générale.
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PAR LE Dr. Trang Huy PHAM
Amygdalectomie | Quiz
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ENDOSCOPIE | exploration des voies aéro-digestive supérieures
ENDOSCOPIE | exploration des voies aéro-digestive supérieures
1. Pourquoi réaliser une endoscopie ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quels sont les suites de l’intervention ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
L’endoscopie des voies aéro-digestives est un examen qui consiste à explorer visuellement l’ensemble de la muqueuse qui tapisse la gorge depuis la bouche jusqu’à l’œsophage.
1. Pourquoi réaliser une endoscopie ?
Cet examen est indiqué lorsqu’il existe une anomalie de la muqueuse dont l’origine doit être précisée. Il peut s’agir d’une ulcération, d’une induration ou bien encore d’une tumeur. Cet examen à deux objectifs :
• Premièrement, il permet de préciser la localisation et l’étendue de cette anomalie.
• Deuxièmement, il permet de réaliser des prélèvements de ce tissu anormal que l’on appelle aussi biopsie. L’analyse au microscope du tissu ainsi prélevé permet de définir sa nature avec exactitude et distingue les anomalies bénignes des lésions cancéreuses.
2. Comment se déroule l’intervention ?
Cette intervention se déroule sous anesthésie générale. L’endoscopie est réalisée au moyen de tubes rigides et d’instruments optiques qui permettent en quelques minutes seulement de visualiser l’ensemble des tissus.
3. Quels sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent habituellement un retour au domicile quelques heures après l’endoscopie.
En raison des prélèvements effectués, il n’est pas rare qu’un léger saignement apparaisse sous forme de crachats. De même, une gêne ou une petite douleur peut être ressentie au niveau de la gorge dans les heures qui suivent l’examen.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité optimale recèle un risque de complication.
En raison des instruments utilisés, on peut constater au moment du réveil, la présence de légères contusions ou de petites blessures de la muqueuse des lèvres, de la langue ou encore de petites plaies dans la bouche.
Beaucoup plus rarement, lorsque les dents sont fragiles ou mal positionnées, celles-ci peuvent être mobilisés ou abimés lors de l’examen.
Les perforations du conduit digestif sont graves mais restent très exceptionnelles et peuvent nécessiter une intervention chirurgicale en urgence.
Enfin, lorsqu’un prélèvement est réalisé à proximité des cordes vocales on peut observer un œdème qui provoque parfois une gêne respiratoire et altère la qualité de la voix de façon transitoire.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Endoscopie | Quiz
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Rhinologie
MEATOTOMIE | chirurgie d’ouverture des sinus maxillaires
MEATOTOMIE | chirurgie d’ouverture des sinus maxillaires
1. Pourquoi réaliser une méatotomie moyenne ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
4. Quels sont les risques de l’intervention?
La méatotomie moyenne est une intervention qui a pour objectif d’ouvrir largement le méat moyen, afin d’améliorer le drainage des sinus de la face. Les sinus, sont des cavités osseuses situées dans le massif facial. Ils sont recouverts d’un tissu muqueux et produisent des sécrétions qui s’évacuent en permanence dans les fosses nasales par des orifices que l’on nomme « méats ».
1. Pourquoi réaliser une méatotomie moyenne ?
Il existe 2 indications principales:
• La première est la survenue d’infections à répétition des sinus. Lorsque ces infections résistent à des traitements médicaux bien menés, et qu’elles sont favorisées par une anatomie défavorables, une méatotomie moyenne peut être réalisée.
• Deuxièmement, lorsqu’un corps étranger à été introduit dans le sinus maxillaire, à la suite de soins des racines dentaires, une méatotomie moyenne peut être réalisée afin de le retirer et prévenir l’apparition d’une surinfection.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le méat moyen est ouvert sous le contrôle d’optiques en passant par l’orifice des fosses nasale.
La procédure peut être complétée par une petite incision de la gencive, dissimulée sous la lèvre supérieure. Il n’y a donc pas de cicatrice visible en fin d’intervention.
Une fois la méatotomie réalisée, une lame de silicone est parfois mise en place dans nez, de façon transitoire, afin de guider la cicatrisation.
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent généralement un retour au domicile le jour même. Les lames de silicones sont retirées quelques jours après l’intervention.
Des lavages de nez peuvent être réalisés afin d’éviter la formation de croûtes et favoriser la cicatrisation.
4. Quel bilan doit-on réaliser devant une suspicion de sinusite chronique ?
Toute intervention sur le corps humain, même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
Dans les suites immédiates d’une méatotomie, il peut apparaitre un saignement qui nécessite parfois la mise en place d’un pansement nasale qu’on l’on appel « mêche », qui peut être laissé en place de quelques heures à plusieurs jours.
La survenue d’un larmoiement lié à l’irritation des voies lacrymales est possible. Plus rarement, il peut apparaitre une ecchymose ou un œdème en regard de l’œil, du coté opéré.
Enfin, la survenue de troubles visuels liés à la proximité de la cavité orbitaire est rare, mais doit être signalée.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Meatotomie| Quiz
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SEPTOPLASTIE | chirurgie de la cloison nasale
SEPTOPLASTIE | chirurgie de la cloison nasale
1. Pourquoi réaliser une septoplastie ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
4. Quel bilan réaliser en cas de suspicion de sinusite chronique ?
5. Les traitements de la sinusite chronique
La septoplastie est une intervention chirurgicale qui a pour a pour objectif de corriger une déviation de la cloison nasale. Cette cloison sépare les fosses nasales en 2 parties. Elle est constituée d’os et de cartilage qui sont recouverts d’un tissu muqueux.
1. Pourquoi réaliser une septoplastie ?
La cloison nasale n’est jamais parfaitement droite, sans pour autant que cela provoque le moindre symptôme. Cependant, lorsque la déviation est marquée de façon spontanée ou suite à un traumatisme une obstruction des fosses nasale peut apparaitre. Cette obstruction peut favoriser la survenue d’un ronflement et plus rarement d’infection des sinus ou des oreilles.
Lorsque de tels symptômes sont présents et sont associés à une déviation importante de la cloison nasale une septoplastie peut-être proposée.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. La cloison nasale est abordée par l’orifice des narines. Il n’y a donc généralement pas de cicatrice visible en fin d’intervention. La cloison est redressée par le chirurgien, puis, une lame de silicone est mise en place dans chaque fosse nasale, afin guider la cicatrisation. Un pansement appelé « mèche » peut aussi être utilisé afin d’éviter les saignements.
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent le plus souvent une sortie au domicile le jour de l’intervention. Les lames de silicones sont généralement retirées 1 à 2 semaines après l’intervention.
Le méchage peut être maintenu de plusieurs heures à plusieurs jours durant lesquels la respiration par le nez est alors impossible. Un lavage quotidien des fosses nasales avec de l’eau salée permet de limiter la formation de croûte et favorise la cicatrisation.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
Dans les suites immédiates d’une septoplastie il peut apparaitre, un saignement transitoire souvent de faible importance. La survenue d’un larmoiement lié à l’irritation des voies lacrymales est possible, surtout lorsqu’un méchage a été mis en place. Enfin un trouble de la sensibilité des dents de la mâchoire supérieure peut être ressenti de façon temporaire.
A distance de l’intervention, peut apparaitre une perforation de la cloison généralement sans conséquence. Elle provoque parfois un sifflement perçus lors de la respiration, ainsi que de la formation de croûtes ou de petites hémorragies. Une cicatrisation inappropriée de la muqueuse peut être responsable d’une obstruction nasale persistante. Très rarement, une déformation de la pointe du nez appelée ensellure peut survenir. Elle peut être corrigée dans un second temps par le chirurgien.
Enfin, on peut citer, les fuites de liquide céphalo-rachidien, les infections à type de méningite, les troubles de l’odorat ou les fistules bucco-nasales qui restent des complications très exceptionnelles.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Camille GALY
Septoplastie | Quiz
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TURBINOPLASTIE | chirurgie des cornets inférieurs
TURBINOPLASTIE | chirurgie des cornets inférieurs
1. Pourquoi réaliser une turbinoplastie ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
La turbinoplastie est une intervention qui a pour objectif d’améliorer la ventilation nasale en réduisant le volume des cornets inférieurs du nez.
Nous possédons tous 2 cornets inférieurs qui sont des structures anatomiques situées dans chaque fosse nasale. Ses cornets participent au réchauffement, à l’humidification et à la filtration de l’air.
1. Pourquoi réaliser une turbinoplastie ?
Chez certaines personnes, la forme des cornets ou bien le volume de la muqueuse qui les tapisse, provoque une obstruction des fosses nasales qui peut s’avérer gênante et favoriser la survenue de ronflement ou plus rarement d’infection des sinus ou des oreilles.
Lorsque des traitements médicaux et locaux bien conduit ne permettent pas de corriger ce trouble, la réalisation d’un turbinoplastie peut être indiquée.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Les cornets sont abordés abordées par l’orifice des narines. Il n’y a donc pas de cicatrice visible en fin d’intervention. Le chirurgien réduit le volume de la muqueuse des cornets selon le procédé de son choix au moyen d’instruments froids ou de dispositifs de cautérisation. La durée de l’intervention excède rarement les 15 minutes.
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent le plus souvent une sortie au domicile le jour de l’intervention. Un lavage quotidien des fosses nasales avec de l’eau salée permet de limiter la formation de croûte et favorise la cicatrisation.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque d’échec et de complication. Dans les suites immédiates d’une turbinoplastie, il peut apparaitre :
• un saignement souvent transitoire et de faible importance qui justifie dans certain cas la mise en place d’un méchage des fosses nasale de quelques heures à plusieurs jours.
• la survenue d’un larmoiement est parfois observé. Il est lié à l’irritation des voies lacrymales favorisé par la présence d’un méchage.
Des échecs de l’intervention sont possibles et l’amélioration de la ventilation nasale peut ne pas être entièrement satisfaisante. Enfin, le respect des structures osseuses des cornets par le chirurgien permet d’éviter l’apparition d’une rhinite croûteuse et d’un « syndrome du nez vide ».
L’ensemble de ces examens permet de poser le diagnostic de sinusite chronique, d’évaluer ses causes, son retentissement et de
proposer un traitement.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Camille GALY
Turbinoplastie | Quiz
Time's up
Rhinologie
MEATOTOMIE | chirurgie d’ouverture des sinus maxillaires
MEATOTOMIE | chirurgie d’ouverture des sinus maxillaires
1. Pourquoi réaliser une méatotomie moyenne ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
4. Quels sont les risques de l’intervention?
La méatotomie moyenne est une intervention qui a pour objectif d’ouvrir largement le méat moyen, afin d’améliorer le drainage des sinus de la face. Les sinus, sont des cavités osseuses situées dans le massif facial. Ils sont recouverts d’un tissu muqueux et produisent des sécrétions qui s’évacuent en permanence dans les fosses nasales par des orifices que l’on nomme « méats ».
1. Pourquoi réaliser une méatotomie moyenne ?
Il existe 2 indications principales:
• La première est la survenue d’infections à répétition des sinus. Lorsque ces infections résistent à des traitements médicaux bien menés, et qu’elles sont favorisées par une anatomie défavorables, une méatotomie moyenne peut être réalisée.
• Deuxièmement, lorsqu’un corps étranger à été introduit dans le sinus maxillaire, à la suite de soins des racines dentaires, une méatotomie moyenne peut être réalisée afin de le retirer et prévenir l’apparition d’une surinfection.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le méat moyen est ouvert sous le contrôle d’optiques en passant par l’orifice des fosses nasale.
La procédure peut être complétée par une petite incision de la gencive, dissimulée sous la lèvre supérieure. Il n’y a donc pas de cicatrice visible en fin d’intervention.
Une fois la méatotomie réalisée, une lame de silicone est parfois mise en place dans nez, de façon transitoire, afin de guider la cicatrisation.
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent généralement un retour au domicile le jour même. Les lames de silicones sont retirées quelques jours après l’intervention.
Des lavages de nez peuvent être réalisés afin d’éviter la formation de croûtes et favoriser la cicatrisation.
4. Quel bilan doit-on réaliser devant une suspicion de sinusite chronique ?
Toute intervention sur le corps humain, même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
Dans les suites immédiates d’une méatotomie, il peut apparaitre un saignement qui nécessite parfois la mise en place d’un pansement nasale qu’on l’on appel « mêche », qui peut être laissé en place de quelques heures à plusieurs jours.
La survenue d’un larmoiement lié à l’irritation des voies lacrymales est possible. Plus rarement, il peut apparaitre une ecchymose ou un œdème en regard de l’œil, du coté opéré.
Enfin, la survenue de troubles visuels liés à la proximité de la cavité orbitaire est rare, mais doit être signalée.
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PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Meatotomie| Quiz
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SEPTOPLASTIE | chirurgie de la cloison nasale
SEPTOPLASTIE | chirurgie de la cloison nasale
1. Pourquoi réaliser une septoplastie ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
4. Quel bilan réaliser en cas de suspicion de sinusite chronique ?
5. Les traitements de la sinusite chronique
La septoplastie est une intervention chirurgicale qui a pour a pour objectif de corriger une déviation de la cloison nasale. Cette cloison sépare les fosses nasales en 2 parties. Elle est constituée d’os et de cartilage qui sont recouverts d’un tissu muqueux.
1. Pourquoi réaliser une septoplastie ?
La cloison nasale n’est jamais parfaitement droite, sans pour autant que cela provoque le moindre symptôme. Cependant, lorsque la déviation est marquée de façon spontanée ou suite à un traumatisme une obstruction des fosses nasale peut apparaitre. Cette obstruction peut favoriser la survenue d’un ronflement et plus rarement d’infection des sinus ou des oreilles.
Lorsque de tels symptômes sont présents et sont associés à une déviation importante de la cloison nasale une septoplastie peut-être proposée.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. La cloison nasale est abordée par l’orifice des narines. Il n’y a donc généralement pas de cicatrice visible en fin d’intervention. La cloison est redressée par le chirurgien, puis, une lame de silicone est mise en place dans chaque fosse nasale, afin guider la cicatrisation. Un pansement appelé « mèche » peut aussi être utilisé afin d’éviter les saignements.
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent le plus souvent une sortie au domicile le jour de l’intervention. Les lames de silicones sont généralement retirées 1 à 2 semaines après l’intervention.
Le méchage peut être maintenu de plusieurs heures à plusieurs jours durant lesquels la respiration par le nez est alors impossible. Un lavage quotidien des fosses nasales avec de l’eau salée permet de limiter la formation de croûte et favorise la cicatrisation.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
Dans les suites immédiates d’une septoplastie il peut apparaitre, un saignement transitoire souvent de faible importance. La survenue d’un larmoiement lié à l’irritation des voies lacrymales est possible, surtout lorsqu’un méchage a été mis en place. Enfin un trouble de la sensibilité des dents de la mâchoire supérieure peut être ressenti de façon temporaire.
A distance de l’intervention, peut apparaitre une perforation de la cloison généralement sans conséquence. Elle provoque parfois un sifflement perçus lors de la respiration, ainsi que de la formation de croûtes ou de petites hémorragies. Une cicatrisation inappropriée de la muqueuse peut être responsable d’une obstruction nasale persistante. Très rarement, une déformation de la pointe du nez appelée ensellure peut survenir. Elle peut être corrigée dans un second temps par le chirurgien.
Enfin, on peut citer, les fuites de liquide céphalo-rachidien, les infections à type de méningite, les troubles de l’odorat ou les fistules bucco-nasales qui restent des complications très exceptionnelles.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Camille GALY
Septoplastie | Quiz
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TURBINOPLASTIE | chirurgie des cornets inférieurs
TURBINOPLASTIE | chirurgie des cornets inférieurs
1. Pourquoi réaliser une turbinoplastie ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
La turbinoplastie est une intervention qui a pour objectif d’améliorer la ventilation nasale en réduisant le volume des cornets inférieurs du nez.
Nous possédons tous 2 cornets inférieurs qui sont des structures anatomiques situées dans chaque fosse nasale. Ses cornets participent au réchauffement, à l’humidification et à la filtration de l’air.
1. Pourquoi réaliser une turbinoplastie ?
Chez certaines personnes, la forme des cornets ou bien le volume de la muqueuse qui les tapisse, provoque une obstruction des fosses nasales qui peut s’avérer gênante et favoriser la survenue de ronflement ou plus rarement d’infection des sinus ou des oreilles.
Lorsque des traitements médicaux et locaux bien conduit ne permettent pas de corriger ce trouble, la réalisation d’un turbinoplastie peut être indiquée.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Les cornets sont abordés abordées par l’orifice des narines. Il n’y a donc pas de cicatrice visible en fin d’intervention. Le chirurgien réduit le volume de la muqueuse des cornets selon le procédé de son choix au moyen d’instruments froids ou de dispositifs de cautérisation. La durée de l’intervention excède rarement les 15 minutes.
3. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent le plus souvent une sortie au domicile le jour de l’intervention. Un lavage quotidien des fosses nasales avec de l’eau salée permet de limiter la formation de croûte et favorise la cicatrisation.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque d’échec et de complication. Dans les suites immédiates d’une turbinoplastie, il peut apparaitre :
• un saignement souvent transitoire et de faible importance qui justifie dans certain cas la mise en place d’un méchage des fosses nasale de quelques heures à plusieurs jours.
• la survenue d’un larmoiement est parfois observé. Il est lié à l’irritation des voies lacrymales favorisé par la présence d’un méchage.
Des échecs de l’intervention sont possibles et l’amélioration de la ventilation nasale peut ne pas être entièrement satisfaisante. Enfin, le respect des structures osseuses des cornets par le chirurgien permet d’éviter l’apparition d’une rhinite croûteuse et d’un « syndrome du nez vide ».
L’ensemble de ces examens permet de poser le diagnostic de sinusite chronique, d’évaluer ses causes, son retentissement et de
proposer un traitement.
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PAR LE Dr. Camille GALY
Turbinoplastie | Quiz
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Otologie
AERATEURS | mise en place d’aérateurs (diabolo) tympanique
AERATEURS | mise en place d’aérateurs (diabolo) tympanique
1. Pourquoi mettre en place des aérateurs trans-tympaniques ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Comment se déroulent les suites de l’intervention?
4. Quels sont les risques de l’intervention?
La pose d’aérateur trans-tympanique est une intervention qui a pour objectif de faire communiquer l’oreille moyenne avec le conduit auditif externe par un tube de petite taille que l’on appel diabolo ou yoyo.
1. Pourquoi mettre en place des aérateurs trans-tympaniques ?
L’oreille moyenne est une cavité étanche qui abrite les osselets. Elle est séparé du conduit auditif externe par une membrane que l’on appel « tympan ». L’oreille moyenne peut être le siège de nombreuses pathologies qui surviennent surtout au cours de l’enfance
• les otites moyennes aigues d’origine infectieuse
• les otites séreuses d’origine inflammatoire
• les troubles pressionnels qui sont à l’origine d’une rétraction de la membrane tympanique
Lorsque ses pathologies résistent à un traitement médical bien mené, la mise en place d’aérateur trans-tympanique peut être indiquée. Les aérateurs favorisent le drainage de l’oreille moyenne et équilibrent la pression avec le milieu extérieur. Ils favorisent ainsi la guérison et limitent les risques de complications comme, la baisse de l’audition, les retards de langage chez l’enfant, la dégradation des osselets et de la membrane tympanique.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, mais une anesthésie locale peut être proposée. L’aérateur est mise en place sous le contrôle d’un microscope au travers d’une incision millimétrique que le chirurgien réalise au travers de la membrane tympanique. Cette procédure dépasse rarement les 10 minutes. Elle est souvent associée chez les enfants à l’ablation des végétations adénoïdes.
3. Comment se déroulent les suites de l’intervention?
Les suites opératoires sont simples et autorisent un retour au domicile le jour même. La présence d’un aérateur interdit la pénétration d’eau dans le conduit auditif externe. Tant qu’un aérateur est en place, l’utilisation de protection est à prévoir en cas de baignade et la plongée sous marine est contre-indiquée.
4. Quels sont les risques de l’intervention?
Toute intervention sur le corps humain même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
Dans les suites immédiates un léger écoulement peu apparaitre au niveau du conduit auditif externe. Cet écoulement peut être abondant et parfois malodorant. Il peut favoriser l’expulsion rapide de l’aérateur et imposer la mise en route d’un traitement antibiotique local.
A distance du geste, l’aérateur peut s’obstruer ou être expulser trop précocement. Dans de telles situations, la pathologie de l’oreille peut alors récidiver.
Une fois positionné l’aérateur reste en place plusieurs mois. Cette durée est variable d’un patient à l’autre et dépend aussi du type d’aérateur utilisé. Habituellement, l’expulsion se fait spontanément et de façon totalement indolore. Une fois expulsé le tympan se referme rapidement laissant apparaitre parfois une cicatrice qui n’a aucune conséquence. Plus rarement la perforation peut persister imposant sa fermeture par un une geste chirurgical appelé tympanoplastie.
Le passage de l’aérateur dans la cavité de l’oreille moyenne, les pertes d’auditions, l’apparition de bourdonnement ou de vertige ainsi que l’inclusion d’épiderme en arrière du tympan sont des complications possibles mais qui restent très exceptionnelles.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Christophe REYNAUD
Aérateurs | Quiz
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OTOSPONGIOSE | chirurgie de l’otosclérose
OTOSPONGIOSE | chirurgie de l’otosclérose
1. Comment se déroule l’intervention ?
2. Quelles sont les suites de l’intervention ?
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
L’otospongiose est une maladie héréditaire de l’oreille qui provoque une baisse progressive de l’audition. Cette surdité, qui peut être uni ou bilatérale, est causée par un blocage des osselets de l’oreille moyenne qui ne peuvent plus transmettre correctement les vibrations sonores au récepteur de l’oreille interne. La chirurgie de l’otospongiose a pour objectif de corriger ce trouble par la mise en place d’une prothèse ossiculaire.
1. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale mais une anesthésie locale peut être proposée. Les osselets sont abordés par une incision réalisée au travers du conduit auditif externe, qui ne laisse pas de cicatrice visible. Une fois la zone de blocage identifiée, une prothèse est mise en place sous le contrôle d’un microscope afin de rétablir la mobilité des osselets et assurer une transmission correcte des ondes sonores.
2. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent généralement un retour au domicile le jour même. On peut noter cependant quelques désagréments transitoires.
• Premièrement, le chirurgien place en fin d’intervention des pansements qui obstruent le conduit auditif et provoquent une sensation d’oreille bouchée.
• Deuxièmement, des douleurs limitées de la région opératoire peuvent être observées dans les jours qui suivent l’intervention.
• Enfin, des vertiges transitoires sont également possibles.
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
Toute intervention menée sur le corps humain même dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque d’échec et de complication.
Dans certains cas la récupération de l’audition peut-être incomplète.
Les échecs de l’intervention sont peu fréquents mais possibles. Ils sont liés le plus souvent à un déplacement de la prothèse. Dans certains cas la récupération de l’audition peut être incomplète. Des complications graves comme une baisse importante de l’audition, l’apparition de vertiges et de sifflements d’oreille ou encore d’une paralysie faciale sont possibles mais restent exceptionnels.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Christophe REYNAUD
Otospongiose | Quiz
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TYMPANOPLASTIE | chirurgie de fermeture d’une perforation du tympan
TYMPANOPLASTIE | chirurgie de fermeture d’une perforation du tympan
1. Pourquoi réparer le tympan ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites opératoires ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
La tympanoplastie est une intervention chirurgicale qui a pour objectif de réparer la membrane du tympan.
Le tympan est une fine pellicule de tissu qui est tendu comme la peau d’un tambour au fond du conduit auditif externe. Il a pour fonction de transmettre les vibrations sonores à l’oreille interne par l’intermédiaire des osselets.
1. Pourquoi réparer le tympan ?
Le tympan est un tissu fin et fragile. Il est exposé tout au long de la vie à de multiples traumatismes qui peuvent l’affaiblir ou aboutir à une perforation. Parmi les causes fréquentes de perforation du tympan on retrouve :
• les otites à répétition
• les traumatismes sonores
• les accidents de décompression lors de plongées
• la mise en place prolongée d’aérateur tympanique
En cas de perforation, une tympanoplastie doit être réalisée afin :
• d’assurer l’étanchéité de l’oreille
• si possible, d’améliorer l’audition
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, mais elle peut parfois être pratiquée sous anesthésie locale.
Une incision de la peau est généralement réalisée en arrière de l’oreille, mais lorsque les perforations ont une taille plus limitée, l’intervention peut être effectuée au travers du conduit auditif externe.
La réparation du tympan est assurée par la mise en place d’une greffe prélevée sur le patient lui-même. Plusieurs types de greffes peuvent être utilisées, comme :
• de la graisse
• du cartilage
• du tissu fibreux
Dans un premier temps le chirurgien prépare le tympan, puis il met en place la greffe pour couvrir la perforation tympanique. Dans certains cas, cette intervention peut s’accompagner d’une réparation des osselets que l’on appelle ossiculoplastie.
3. Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites de l’intervention sont simples et permettent habituellement un retour au domicile le jour même. On peut cependant signaler quelques désagréments transitoires :
• Premièrement, le chirurgien place, à la fin de l’intervention, des pansements qui obstruent le conduit auditif et provoquent une sensation d’oreille bouchée.
• Deuxièmement, des douleurs limitées de la région opératoire, ainsi qu’une gêne à la mastication, peuvent être observées dans les premiers jours qui suivent l’intervention.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité, comporte un risque d’échec et de complication.
• Les échecs de l’intervention sont peu fréquents mais possibles. Ils sont liés le plus souvent :
– à un rejet de la greffe
– à son déplacement Dans certains cas, la récupération de l’audition peut être incomplète
• Les complications graves sont possibles mais restent exceptionnelles. Il peut s’agir de :
– une dégradation de l’audition
– l’apparition de vertige et de sifflements d’oreille
– la survenue d’une paralysie faciale
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PAR LE Dr. Christophe REYNAUD
Tympanoplastie | Quiz
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Otologie
AERATEURS | mise en place d’aérateurs (diabolo) tympanique
AERATEURS | mise en place d’aérateurs (diabolo) tympanique
1. Pourquoi mettre en place des aérateurs trans-tympaniques ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Comment se déroulent les suites de l’intervention?
4. Quels sont les risques de l’intervention?
La pose d’aérateur trans-tympanique est une intervention qui a pour objectif de faire communiquer l’oreille moyenne avec le conduit auditif externe par un tube de petite taille que l’on appel diabolo ou yoyo.
1. Pourquoi mettre en place des aérateurs trans-tympaniques ?
L’oreille moyenne est une cavité étanche qui abrite les osselets. Elle est séparé du conduit auditif externe par une membrane que l’on appel « tympan ». L’oreille moyenne peut être le siège de nombreuses pathologies qui surviennent surtout au cours de l’enfance
• les otites moyennes aigues d’origine infectieuse
• les otites séreuses d’origine inflammatoire
• les troubles pressionnels qui sont à l’origine d’une rétraction de la membrane tympanique
Lorsque ses pathologies résistent à un traitement médical bien mené, la mise en place d’aérateur trans-tympanique peut être indiquée. Les aérateurs favorisent le drainage de l’oreille moyenne et équilibrent la pression avec le milieu extérieur. Ils favorisent ainsi la guérison et limitent les risques de complications comme, la baisse de l’audition, les retards de langage chez l’enfant, la dégradation des osselets et de la membrane tympanique.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, mais une anesthésie locale peut être proposée. L’aérateur est mise en place sous le contrôle d’un microscope au travers d’une incision millimétrique que le chirurgien réalise au travers de la membrane tympanique. Cette procédure dépasse rarement les 10 minutes. Elle est souvent associée chez les enfants à l’ablation des végétations adénoïdes.
3. Comment se déroulent les suites de l’intervention?
Les suites opératoires sont simples et autorisent un retour au domicile le jour même. La présence d’un aérateur interdit la pénétration d’eau dans le conduit auditif externe. Tant qu’un aérateur est en place, l’utilisation de protection est à prévoir en cas de baignade et la plongée sous marine est contre-indiquée.
4. Quels sont les risques de l’intervention?
Toute intervention sur le corps humain même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
Dans les suites immédiates un léger écoulement peu apparaitre au niveau du conduit auditif externe. Cet écoulement peut être abondant et parfois malodorant. Il peut favoriser l’expulsion rapide de l’aérateur et imposer la mise en route d’un traitement antibiotique local.
A distance du geste, l’aérateur peut s’obstruer ou être expulser trop précocement. Dans de telles situations, la pathologie de l’oreille peut alors récidiver.
Une fois positionné l’aérateur reste en place plusieurs mois. Cette durée est variable d’un patient à l’autre et dépend aussi du type d’aérateur utilisé. Habituellement, l’expulsion se fait spontanément et de façon totalement indolore. Une fois expulsé le tympan se referme rapidement laissant apparaitre parfois une cicatrice qui n’a aucune conséquence. Plus rarement la perforation peut persister imposant sa fermeture par un une geste chirurgical appelé tympanoplastie.
Le passage de l’aérateur dans la cavité de l’oreille moyenne, les pertes d’auditions, l’apparition de bourdonnement ou de vertige ainsi que l’inclusion d’épiderme en arrière du tympan sont des complications possibles mais qui restent très exceptionnelles.
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OTOSPONGIOSE | chirurgie de l’otosclérose
OTOSPONGIOSE | chirurgie de l’otosclérose
1. Comment se déroule l’intervention ?
2. Quelles sont les suites de l’intervention ?
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
L’otospongiose est une maladie héréditaire de l’oreille qui provoque une baisse progressive de l’audition. Cette surdité, qui peut être uni ou bilatérale, est causée par un blocage des osselets de l’oreille moyenne qui ne peuvent plus transmettre correctement les vibrations sonores au récepteur de l’oreille interne. La chirurgie de l’otospongiose a pour objectif de corriger ce trouble par la mise en place d’une prothèse ossiculaire.
1. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale mais une anesthésie locale peut être proposée. Les osselets sont abordés par une incision réalisée au travers du conduit auditif externe, qui ne laisse pas de cicatrice visible. Une fois la zone de blocage identifiée, une prothèse est mise en place sous le contrôle d’un microscope afin de rétablir la mobilité des osselets et assurer une transmission correcte des ondes sonores.
2. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent généralement un retour au domicile le jour même. On peut noter cependant quelques désagréments transitoires.
• Premièrement, le chirurgien place en fin d’intervention des pansements qui obstruent le conduit auditif et provoquent une sensation d’oreille bouchée.
• Deuxièmement, des douleurs limitées de la région opératoire peuvent être observées dans les jours qui suivent l’intervention.
• Enfin, des vertiges transitoires sont également possibles.
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
Toute intervention menée sur le corps humain même dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque d’échec et de complication.
Dans certains cas la récupération de l’audition peut-être incomplète.
Les échecs de l’intervention sont peu fréquents mais possibles. Ils sont liés le plus souvent à un déplacement de la prothèse. Dans certains cas la récupération de l’audition peut être incomplète. Des complications graves comme une baisse importante de l’audition, l’apparition de vertiges et de sifflements d’oreille ou encore d’une paralysie faciale sont possibles mais restent exceptionnels.
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TYMPANOPLASTIE | chirurgie de fermeture d’une perforation du tympan
TYMPANOPLASTIE | chirurgie de fermeture d’une perforation du tympan
1. Pourquoi réparer le tympan ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites opératoires ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
La tympanoplastie est une intervention chirurgicale qui a pour objectif de réparer la membrane du tympan.
Le tympan est une fine pellicule de tissu qui est tendu comme la peau d’un tambour au fond du conduit auditif externe. Il a pour fonction de transmettre les vibrations sonores à l’oreille interne par l’intermédiaire des osselets.
1. Pourquoi réparer le tympan ?
Le tympan est un tissu fin et fragile. Il est exposé tout au long de la vie à de multiples traumatismes qui peuvent l’affaiblir ou aboutir à une perforation. Parmi les causes fréquentes de perforation du tympan on retrouve :
• les otites à répétition
• les traumatismes sonores
• les accidents de décompression lors de plongées
• la mise en place prolongée d’aérateur tympanique
En cas de perforation, une tympanoplastie doit être réalisée afin :
• d’assurer l’étanchéité de l’oreille
• si possible, d’améliorer l’audition
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, mais elle peut parfois être pratiquée sous anesthésie locale.
Une incision de la peau est généralement réalisée en arrière de l’oreille, mais lorsque les perforations ont une taille plus limitée, l’intervention peut être effectuée au travers du conduit auditif externe.
La réparation du tympan est assurée par la mise en place d’une greffe prélevée sur le patient lui-même. Plusieurs types de greffes peuvent être utilisées, comme :
• de la graisse
• du cartilage
• du tissu fibreux
Dans un premier temps le chirurgien prépare le tympan, puis il met en place la greffe pour couvrir la perforation tympanique. Dans certains cas, cette intervention peut s’accompagner d’une réparation des osselets que l’on appelle ossiculoplastie.
3. Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites de l’intervention sont simples et permettent habituellement un retour au domicile le jour même. On peut cependant signaler quelques désagréments transitoires :
• Premièrement, le chirurgien place, à la fin de l’intervention, des pansements qui obstruent le conduit auditif et provoquent une sensation d’oreille bouchée.
• Deuxièmement, des douleurs limitées de la région opératoire, ainsi qu’une gêne à la mastication, peuvent être observées dans les premiers jours qui suivent l’intervention.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité, comporte un risque d’échec et de complication.
• Les échecs de l’intervention sont peu fréquents mais possibles. Ils sont liés le plus souvent :
– à un rejet de la greffe
– à son déplacement Dans certains cas, la récupération de l’audition peut être incomplète
• Les complications graves sont possibles mais restent exceptionnelles. Il peut s’agir de :
– une dégradation de l’audition
– l’apparition de vertige et de sifflements d’oreille
– la survenue d’une paralysie faciale
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Tympanoplastie | Quiz
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Chirurgie esthétique
OTOPLASTIE | chirurgie des oreilles décollées
OTOPLASTIE | chirurgie des oreilles décollées
1. Comment se déroule l’intervention ?
2. Quelles sont les suites opératoires ?
3. Quels sont les risques de l’intervention ?
L’otoplastie est une intervention qui a pour objectif remodeler le pavillon de l’oreille afin corriger une particularité anatomique que l’on appelle les « oreilles décollées ». Cette intervention concerne essentiellement les enfants qui peuvent bénéficier de ce geste à partir de l’âge 7 ans dès lors qu’ils en affirment le désir.
1. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, mais une anesthésie locale peut être proposée. La technique chirurgicale est adaptée pour chaque patient, au cas par cas. D’une façon générale, le cartilage est remodelé au travers d’une incision de la peau, positionnée en arrière de l’oreille. Puis, des fils de suture sont utilisés pour maintenir l’ensemble des structures dans la position désirée.
2. Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent généralement un retour au domicile le jour même. Après l’intervention, un pansement de conformation est mise en place et doit être maintenu par un système de contention élastique afin de guider la cicatrisation. La durée de cette contention est variable et sera préciser par le chirurgien.
3. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humaine, même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication et d’échec.
Dans les suites immédiates d’otoplastie, on peut observer la formation d’un hématome de la zone opérée, qui impose le plus souvent son évacuation au bloc opératoire.
Plus à distance on surveillera la survenue d’infection qui se manifeste par des douleurs de l’oreille et un aspect inflammatoire du pavillon. Ces infections sont rares, mais imposent la mise en route d’un traitement antibiotique efficace afin de prévenir une atteinte du cartilage dont les conséquences peuvent être importantes sur le plan esthétique.
Enfin, il faut noter le pavillon de l’oreille reste souvent sensible pendant plusieurs semaines. Dans de très rares cas, la peau située en arrière de l’oreille peut s’épaissir et prendre un caractère disgracieux, que l’on nomme cicatrice chéloïde.
Si le résultat esthétique est le plus souvent satisfaisant, des imperfections peuvent être constatées dans les suites immédiates ou plus à distances. Il peut s’agir d’irrégularités, d’asymétries ou de plicature trop saillante, ou de fil palpables sous la peau. Ces aspects lorsqu’ils existent sont habituellement discrets et n’attirent pas le regard, mais si besoin une « retouche » chirurgicale peut être réalisée dans un second temps.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Camille GALY
Otoplastie | Quiz
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RHINOSEPTOPLASTIE | chirurgie esthétique du nez
RHINOSEPTOPLASTIE | chirurgie esthétique du nez
1. Comment se déroule l’intervention ?
2. Quelles sont les suites de l’intervention ?
3. Quels sont les risques de l’intervention ?
La rhino-septoplastie est une intervention qui a pour objectif de corriger une déformation de la cloison et de la pyramide nasale. Elle permet d’améliorer la respiration et de remodeler les déformations apparentes du nez afin d’améliorer son aspect esthétique.
1. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. L’essentiel du remodelage est réalisé en passant par les voies naturelles, au travers des narines, mais des incisions cutanées minimes, sont parfois nécessaires. L’intervention est adaptée pour chaque patient, au cas par cas. Plusieurs gestes peuvent être associés comme :
• une correction des déformations de la cloison nasale
• un remodelage des cartilages de la pointe du nez
• une section de la portion osseuse que l’on appelle ostéotomie
Il est parfois utile de réaliser une greffe de cartilage ou d’os prélevée au cours de l’intervention. Une fois le geste réalisé, une contention interne peut être mise en place par un tampon endonasal et des plaques de silicone, ainsi qu’une contention externe sous la forme d’un plâtre ou d’attelles en résine.
2. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent un retour au domicile le jour même ou après 1 à 2 nuits pour des gestes plus importants.
Dans les suites immédiates, la survenue d’un œdème et d’un hématome de la face est habituel. Il est souvent associé à un larmoiement lié à l’irritation des voies lacrymales situées à proximité. Plus rarement, on peut constater un trouble de la sensibilité des dents de la mâchoire supérieure. L’ensemble de ses troubles régresse après quelques jours.
3. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque d’échec et de complication. Parmi les risques qui suivent l’intervention, on peut constater la survenue d’un saignement, de douleurs ou de signes d’infection qui imposent une prise en charge rapide et adaptée. A l’ablation du plâtre ou de l’attelle, on peut constater une érosion cutanée qui cicatrise secondairement, ainsi que des troubles de sensibilité du nez qui peuvent persister pendant plusieurs semaines.
Une perforation de la cloison nasale est possible. Elle peut provoquer des sifflements lors de la respiration, la formation de croûtes ou encore de petites hémorragies. Enfin, si les résultats morphologiques et esthétiques sont le plus souvent satisfaisants, la perspective d’une déformation persistante ou d’un résultat jugé insuffisant ne peut être écartée. Si besoin une retouche
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PAR LE Dr. Camille GALY
Rhino-Septoplastie | Quiz
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Chirurgie esthétique
OTOPLASTIE | chirurgie des oreilles décollées
OTOPLASTIE | chirurgie des oreilles décollées
1. Comment se déroule l’intervention ?
2. Quelles sont les suites opératoires ?
3. Quels sont les risques de l’intervention ?
L’otoplastie est une intervention qui a pour objectif remodeler le pavillon de l’oreille afin corriger une particularité anatomique que l’on appelle les « oreilles décollées ». Cette intervention concerne essentiellement les enfants qui peuvent bénéficier de ce geste à partir de l’âge 7 ans dès lors qu’ils en affirment le désir.
1. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, mais une anesthésie locale peut être proposée. La technique chirurgicale est adaptée pour chaque patient, au cas par cas. D’une façon générale, le cartilage est remodelé au travers d’une incision de la peau, positionnée en arrière de l’oreille. Puis, des fils de suture sont utilisés pour maintenir l’ensemble des structures dans la position désirée.
2. Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent généralement un retour au domicile le jour même. Après l’intervention, un pansement de conformation est mise en place et doit être maintenu par un système de contention élastique afin de guider la cicatrisation. La durée de cette contention est variable et sera préciser par le chirurgien.
3. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humaine, même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication et d’échec.
Dans les suites immédiates d’otoplastie, on peut observer la formation d’un hématome de la zone opérée, qui impose le plus souvent son évacuation au bloc opératoire.
Plus à distance on surveillera la survenue d’infection qui se manifeste par des douleurs de l’oreille et un aspect inflammatoire du pavillon. Ces infections sont rares, mais imposent la mise en route d’un traitement antibiotique efficace afin de prévenir une atteinte du cartilage dont les conséquences peuvent être importantes sur le plan esthétique.
Enfin, il faut noter le pavillon de l’oreille reste souvent sensible pendant plusieurs semaines. Dans de très rares cas, la peau située en arrière de l’oreille peut s’épaissir et prendre un caractère disgracieux, que l’on nomme cicatrice chéloïde.
Si le résultat esthétique est le plus souvent satisfaisant, des imperfections peuvent être constatées dans les suites immédiates ou plus à distances. Il peut s’agir d’irrégularités, d’asymétries ou de plicature trop saillante, ou de fil palpables sous la peau. Ces aspects lorsqu’ils existent sont habituellement discrets et n’attirent pas le regard, mais si besoin une « retouche » chirurgicale peut être réalisée dans un second temps.
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RHINOSEPTOPLASTIE | chirurgie esthétique du nez
RHINOSEPTOPLASTIE | chirurgie esthétique du nez
1. Comment se déroule l’intervention ?
2. Quelles sont les suites de l’intervention ?
3. Quels sont les risques de l’intervention ?
La rhino-septoplastie est une intervention qui a pour objectif de corriger une déformation de la cloison et de la pyramide nasale. Elle permet d’améliorer la respiration et de remodeler les déformations apparentes du nez afin d’améliorer son aspect esthétique.
1. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. L’essentiel du remodelage est réalisé en passant par les voies naturelles, au travers des narines, mais des incisions cutanées minimes, sont parfois nécessaires. L’intervention est adaptée pour chaque patient, au cas par cas. Plusieurs gestes peuvent être associés comme :
• une correction des déformations de la cloison nasale
• un remodelage des cartilages de la pointe du nez
• une section de la portion osseuse que l’on appelle ostéotomie
Il est parfois utile de réaliser une greffe de cartilage ou d’os prélevée au cours de l’intervention. Une fois le geste réalisé, une contention interne peut être mise en place par un tampon endonasal et des plaques de silicone, ainsi qu’une contention externe sous la forme d’un plâtre ou d’attelles en résine.
2. Quelles sont les suites de l’intervention ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent un retour au domicile le jour même ou après 1 à 2 nuits pour des gestes plus importants.
Dans les suites immédiates, la survenue d’un œdème et d’un hématome de la face est habituel. Il est souvent associé à un larmoiement lié à l’irritation des voies lacrymales situées à proximité. Plus rarement, on peut constater un trouble de la sensibilité des dents de la mâchoire supérieure. L’ensemble de ses troubles régresse après quelques jours.
3. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque d’échec et de complication. Parmi les risques qui suivent l’intervention, on peut constater la survenue d’un saignement, de douleurs ou de signes d’infection qui imposent une prise en charge rapide et adaptée. A l’ablation du plâtre ou de l’attelle, on peut constater une érosion cutanée qui cicatrise secondairement, ainsi que des troubles de sensibilité du nez qui peuvent persister pendant plusieurs semaines.
Une perforation de la cloison nasale est possible. Elle peut provoquer des sifflements lors de la respiration, la formation de croûtes ou encore de petites hémorragies. Enfin, si les résultats morphologiques et esthétiques sont le plus souvent satisfaisants, la perspective d’une déformation persistante ou d’un résultat jugé insuffisant ne peut être écartée. Si besoin une retouche
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Dr. Camille GALY
Rhino-Septoplastie | Quiz
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Loge thyroïdienne
PARATHYROÏDECTOMIE | ablation des glandes parathyroïdes
PARATHYROÏDECTOMIE | ablation des glandes parathyroïdes
1. Pourquoi retirer les glandes parathyroïdes?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites opératoires ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
La parathyroïdectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer une ou plusieurs glandes parathyroïdes.
Les parathyroïdes sont des glandes endocrines. Elles produisent une hormone appelée « parathormone » qui régule le taux de calcium et de phosphore de l’organisme.
On en dénombre généralement quatre disposées par paires situées en arrière de la glande thyroïde, de chaque côté de la trachée.
1. Pourquoi retirer les glandes parathyroïdes?
Il peut arriver que l’une de ces glandes produise une quantité excessive de parathormone provoquant une élévation anormale du taux de calcium dans le sang. On parle alors « d’hyperparathyroïdie ».
Cette hyperparathyroïdie peut être à l’origine de complications comme la survenue d’une ostéoporose ou de calculs rénaux. Ainsi lorsque la glande malade est clairement identifiée par un bilan d’imagerie qui associe généralement une échographie et une scintigraphie, le chirurgien peut proposer de retirer la glande malade.
Plus rarement, cette production excessive de parathormone peut être causée par plusieurs glandes de façon simultanée, notamment chez les patients insuffisants rénaux ou dans le cadre d’anomalies génétiques plus exceptionnelles.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, mais une anesthésie loco-régionale peut être proposée.
Le chirurgien réalise l’ablation de la glande ou des glandes parathyroïdes par une incision dissimulée dans un pli cutanée, situé à la base du cou.
Lorsque, l’identification du tissu parathyroïdien malade est évidente, l’intervention excède rarement les 30 minutes.
Lorsque cette identification est incertaine ou lorsque plusieurs glandes sont incriminées, le chirurgien doit explorer plus largement le lit opératoire ce qui prolonge la durée de l’intervention.
Une fois le geste réalisé la peau est refermé par un surjet intradermique ou de la colle chirurgicale.
3. Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent le plus souvent un retour au domicile le jour même.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication. En matière de chirurgie des parathyroïdes 2 complications principales sont à signaler :
• premièrement, la chute du taux sanguin de calcium. Elle assez rare et peut être à l’origine de crampes et de fourmillements au niveau du visage, des mains et des pieds. L’administration de comprimés de calcium et de vitamine D permet de corriger ce trouble qui régresse alors rapidement.
• deuxièmement, les troubles de la voix. Ils peuvent apparaitre après l’intervention et sont liés à la dissection des nerfs responsables de la mobilité des cordes vocales. Ils sont peu fréquents et régressent le plus souvent spontanément dans les 2 à 3 mois qui suivent le geste.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Parathyroïdectomie | Quiz
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THYROÏDECTOMIE | ablation de la glande thyroïde
THYROÏDECTOMIE | ablation de la glande thyroïde
1. Pourquoi retirer la thyroïde ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
4. Quelles sont les conséquences de l’intervention?
La thyroïdectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer la glande thyroïde.
Il s’agit glande endocrine située à la base du cou qui a pour fonction de produire des hormones indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
1. Pourquoi retirer la thyroïde ?
Il existe 2 causes principales qui peuvent conduire à l’ablation de cette glande.
- La première est l’apparition de formations tissulaires que l’on appelle nodules. Lorsque ces nodules sont le siège de cancers ou lorsque leur volume provoque une gène pour le patient, il est parfois nécessaire de réaliser l’ablation de la glande.
• Cette ablation peut concerner l’un des deux lobes. On parle alors de lobectomie thyroïdienne (ou thyroïdectomie partielle).
• Si toute la totalité de la glande est enlevée : on parle alors de thyroïdectomie totale.
- La seconde cause d’intervention est ce qu’on appelle l’hyperthyoïdie. Pour diverses raisons, la thyroïde peut produire une quantité excessive d’hormones. Lorsque le traitement médical administré pour réguler ce trouble s’avère inefficace ou mal toléré, le chirurgien réalise l’ablation de la thyroïde malade.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. La peau est incisée au niveau d’un pli naturel situé à la partie basse du cou. Une fois la glande retirée la fermeture de la peau est assurée par un surjet intra-dermique ou de la colle chirurgicale. Les suites opératoires sont généralement simples avec une surveillance post-opératoire qui nécessite de passer une nuit à l’hôpital.
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
En matière de thyroïdectomie, il en existe 3 principales qui sont heureusement peu fréquentes et le plus souvent transitoires.
- La première est la chute du taux sanguin de calcium qui peut survenir après une ablation complète de la glande dans 10 à 20% des cas. Elle peut être à l’origine de crampes et de fourmillements au niveau des mains ou des pieds. L’administration de comprimés de calcium et de vitamine D permet de corriger rapidement ce trouble qui régresse généralement après 1 à 2 mois de traitement.
- La deuxième complication concerne des troubles de la voix qui sont liés à la dissection des nerfs responsables de la mobilité des cordes vocales. Ils surviennent dans 2 à 5% des cas et disparaissent le plus souvent dans les 2 à 3 mois qui suivent l’intervention. Dans les formes les plus sévères et de façon très exceptionnelle des difficultés respiratoires peuvent être associées, nécessitant une surveillance étroite voir la réalisation d’une trachéotomie.
- La troisième complication est la survenue d’hémorragies et hématomes postopératoire. Ils surviennent dans moins de 1% des cas et peuvent nécessiter une réintervention en urgence.
4. Quelles sont les conséquences de l’intervention?
L’ablation complète de la thyroïde impose la prise d’hormones pour compenser l’absence de production naturelle. La dose est déterminée en fonction du poids et de l’âge. Par la suite, elle est adaptée au plus près des besoins grâce à une simple prise de sang.
En cas d’ablation partielle de la thyroïde la prise de ce traitement hormonal n’est pas toujours nécessaire.
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PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Thyroïdectomie | Quiz
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Loge thyroïdienne
PARATHYROÏDECTOMIE | ablation des glandes parathyroïdes
PARATHYROÏDECTOMIE | ablation des glandes parathyroïdes
1. Pourquoi retirer les glandes parathyroïdes?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quelles sont les suites opératoires ?
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
La parathyroïdectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer une ou plusieurs glandes parathyroïdes.
Les parathyroïdes sont des glandes endocrines. Elles produisent une hormone appelée « parathormone » qui régule le taux de calcium et de phosphore de l’organisme.
On en dénombre généralement quatre disposées par paires situées en arrière de la glande thyroïde, de chaque côté de la trachée.
1. Pourquoi retirer les glandes parathyroïdes?
Il peut arriver que l’une de ces glandes produise une quantité excessive de parathormone provoquant une élévation anormale du taux de calcium dans le sang. On parle alors « d’hyperparathyroïdie ».
Cette hyperparathyroïdie peut être à l’origine de complications comme la survenue d’une ostéoporose ou de calculs rénaux. Ainsi lorsque la glande malade est clairement identifiée par un bilan d’imagerie qui associe généralement une échographie et une scintigraphie, le chirurgien peut proposer de retirer la glande malade.
Plus rarement, cette production excessive de parathormone peut être causée par plusieurs glandes de façon simultanée, notamment chez les patients insuffisants rénaux ou dans le cadre d’anomalies génétiques plus exceptionnelles.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, mais une anesthésie loco-régionale peut être proposée.
Le chirurgien réalise l’ablation de la glande ou des glandes parathyroïdes par une incision dissimulée dans un pli cutanée, situé à la base du cou.
Lorsque, l’identification du tissu parathyroïdien malade est évidente, l’intervention excède rarement les 30 minutes.
Lorsque cette identification est incertaine ou lorsque plusieurs glandes sont incriminées, le chirurgien doit explorer plus largement le lit opératoire ce qui prolonge la durée de l’intervention.
Une fois le geste réalisé la peau est refermé par un surjet intradermique ou de la colle chirurgicale.
3. Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent le plus souvent un retour au domicile le jour même.
4. Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication. En matière de chirurgie des parathyroïdes 2 complications principales sont à signaler :
• premièrement, la chute du taux sanguin de calcium. Elle assez rare et peut être à l’origine de crampes et de fourmillements au niveau du visage, des mains et des pieds. L’administration de comprimés de calcium et de vitamine D permet de corriger ce trouble qui régresse alors rapidement.
• deuxièmement, les troubles de la voix. Ils peuvent apparaitre après l’intervention et sont liés à la dissection des nerfs responsables de la mobilité des cordes vocales. Ils sont peu fréquents et régressent le plus souvent spontanément dans les 2 à 3 mois qui suivent le geste.
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PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Parathyroïdectomie | Quiz
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THYROÏDECTOMIE | ablation de la glande thyroïde
THYROÏDECTOMIE | ablation de la glande thyroïde
1. Pourquoi retirer la thyroïde ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
4. Quelles sont les conséquences de l’intervention?
La thyroïdectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer la glande thyroïde.
Il s’agit glande endocrine située à la base du cou qui a pour fonction de produire des hormones indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
1. Pourquoi retirer la thyroïde ?
Il existe 2 causes principales qui peuvent conduire à l’ablation de cette glande.
- La première est l’apparition de formations tissulaires que l’on appelle nodules. Lorsque ces nodules sont le siège de cancers ou lorsque leur volume provoque une gène pour le patient, il est parfois nécessaire de réaliser l’ablation de la glande.
• Cette ablation peut concerner l’un des deux lobes. On parle alors de lobectomie thyroïdienne (ou thyroïdectomie partielle).
• Si toute la totalité de la glande est enlevée : on parle alors de thyroïdectomie totale.
- La seconde cause d’intervention est ce qu’on appelle l’hyperthyoïdie. Pour diverses raisons, la thyroïde peut produire une quantité excessive d’hormones. Lorsque le traitement médical administré pour réguler ce trouble s’avère inefficace ou mal toléré, le chirurgien réalise l’ablation de la thyroïde malade.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale. La peau est incisée au niveau d’un pli naturel situé à la partie basse du cou. Une fois la glande retirée la fermeture de la peau est assurée par un surjet intra-dermique ou de la colle chirurgicale. Les suites opératoires sont généralement simples avec une surveillance post-opératoire qui nécessite de passer une nuit à l’hôpital.
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
En matière de thyroïdectomie, il en existe 3 principales qui sont heureusement peu fréquentes et le plus souvent transitoires.
- La première est la chute du taux sanguin de calcium qui peut survenir après une ablation complète de la glande dans 10 à 20% des cas. Elle peut être à l’origine de crampes et de fourmillements au niveau des mains ou des pieds. L’administration de comprimés de calcium et de vitamine D permet de corriger rapidement ce trouble qui régresse généralement après 1 à 2 mois de traitement.
- La deuxième complication concerne des troubles de la voix qui sont liés à la dissection des nerfs responsables de la mobilité des cordes vocales. Ils surviennent dans 2 à 5% des cas et disparaissent le plus souvent dans les 2 à 3 mois qui suivent l’intervention. Dans les formes les plus sévères et de façon très exceptionnelle des difficultés respiratoires peuvent être associées, nécessitant une surveillance étroite voir la réalisation d’une trachéotomie.
- La troisième complication est la survenue d’hémorragies et hématomes postopératoire. Ils surviennent dans moins de 1% des cas et peuvent nécessiter une réintervention en urgence.
4. Quelles sont les conséquences de l’intervention?
L’ablation complète de la thyroïde impose la prise d’hormones pour compenser l’absence de production naturelle. La dose est déterminée en fonction du poids et de l’âge. Par la suite, elle est adaptée au plus près des besoins grâce à une simple prise de sang.
En cas d’ablation partielle de la thyroïde la prise de ce traitement hormonal n’est pas toujours nécessaire.
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PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Thyroïdectomie | Quiz
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Glandes salivaires
PAROTIDECTOMIE | ablation de la glande parotide
PAROTIDECTOMIE | ablation de la glande parotide
1. Pourquoi retirer les glandes parotides ?
2.Comment se déroule l’intervention ?
3. Quels sont les Risques de l’intervention ?
4. Quelles sont les suites opératoires ?
La parotidectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer la glande parotide.
Situées de chaque coté du visage, en avant et au dessous de l’oreille. Ces glandes ont pour fonction de produire de la salive.
1. Pourquoi retirer les glandes parotides ?
Des formations tissulaires, qualifiées de tumeurs, peuvent apparaitre au sein de ses glandes.
Elles se manifestent généralement sous la forme d’un nodule palpable ou visible.
Ses tumeurs parotidiennes sont le plus souvent bénignes, mais certaines d’entre elles peuvent être de nature cancéreuse.
Un bilan diagnostic doit donc être réalisé au moyen d’une IRM complétée parfois par une ponction de la tuméfaction.
A l’issu de ce bilan il peut être nécessaire de réaliser une parotidectomie, dans le but :
- de retirer la tumeur
- de permettre son analyse au microscope afin connaitre sa nature avec exactitude.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Une incision cutanée est effectuée en avant de l’oreille puis sous le lobule.
L’ouverture se prolonge sur quelques centimètres au niveau du cou.
La glande est libérée du nerf facial qui la traverse, puis elle est retirée.
En fin d’intervention, un drain aspiratif est généralement mis en place.
Un simple pansement couvre la cicatrice jusqu’à la consultation post-opératoire.
3. Quels sont les Risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité optimales recèle un risque de complication.
Le risque principal de la parotidectomie est lié à la présence du nerf facial et de ses branches, qui traverse la glande de part en part.
Un traumatisme de ce nerf durant la chirurgie peut être responsable d’une paralysie des muscles du visage du coté opéré. Une attention toute particulière est donc portée à la préservation de ce nerf.
Parmi les autres risques on peut constater des hémorragies et des hématomes post opératoires. Les désunions de cicatrice ou les surinfections sont exceptionnelles.
4. Quelles sont les suites opératoires ?
Après l’intervention, l’évolution est rapide et favorable.
Lorsqu’une paralysie du nerf facial apparait, elle est habituellement transitoire et sa durée peut varier de quelques jours à plusieurs mois.
Cette paralysie est souvent partielle, mais son intensité peut être plus marquée rendant notamment impossible la fermeture de l’œil du coté opéré. Dans cette situation peu fréquente, il est nécessaire de protéger l’œil par des soins locaux en attendant la récupération de la paralysie.
Un écoulement salivaire peut survenir au niveau de la cicatrice quand une partie de la glande parotide a été conservée. Il s’assèche et disparaît en quelques jours avec des soins locaux.
Enfin, dans les mois qui suivent l’opération, on peut voir apparaître, un écoulement de sueur en regard de la zone opéré, lorsque l’on mange ou que l’on mastique. Ce phénomène très inconstant (appelé syndrome de Frey) est peu gênant. Il nécessite rarement un traitement spécifique.
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PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Parotidectomie | Quiz
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SOUS MAXILLECTOMIE | ablation de la glande sous maxillaire
SOUS MAXILLECTOMIE | ablation de la glande sous maxillaire
1. Pourquoi retirer les glandes sous-maxillaires ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
La sous-maxillectomie (ou submandibulectomie) est une intervention chirurgicale qui a pour objectif de retirer la glande sous-maxillaire.
Nous possédons tous 2 glandes sous maxillaires qui sont situées sous le plancher de la bouche, de part et d’autre de la mandibule. Ses glandes participent à la production de salive qui humidifie la muqueuse de la bouche et facilite la mastication des aliments.
1. Pourquoi retirer les glandes sous-maxillaires ?
Il existe 2 indications principales :
- La première est la présence d’une tumeur au sein de l’une de ces glandes. Dans ce cas, il est indispensable de la retirer afin de stopper son évolution et de définir sa nature, bénigne ou cancéreuse, avec exactitude.
- La seconde indication, est la survenue d’infections répétées de ces glandes, généralement causées par la présence de calculs qui obstruent les canaux salivaires.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale.
Une incision cutanée est réalisée dans un pli naturel du cou situé au dessous de la mandibule. La glande est retirée puis une analyse au microscope est réalisée au cours de l’intervention si l’on constate la présence d’une tumeur.
Lorsque cet examen détecte la présence de cellules cancéreuses, il est parfois nécessaire de compléter l’intervention un curage ganglionnaire qui consiste à retirer les ganglions lymphatiques situées au pourtour de la glande et le long du cou.
En fin d’intervention la fermeture de la peau est assuré par un surjet intradermique ou de la colle chirurgicale.
Dans la majorité des cas les suites opératoires sont simples et autorisent un retour au domicile le jour même ou après une surveillance d’une nuit à l’hôpital.
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
Toute intervention menée sur le corps humain, même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
Dans les suites d’une sous-maxillectomie, on peut constater au moment du réveil, une asymétrie de la lèvre inférieure, plus visible lors du sourire et de la parole. Elle est liée à un défaut de fonctionnement de la branche du nerf facial qui assure la motricité des muscles de la commissure labiale. Ce déficit heureusement peu fréquent et discret s’avère le plus souvent transitoire, mais sa récupération peut être lente.
Des complications plus exceptionnelles peuvent être mentionnées, comme la survenue d’hématomes ou d’hémorragies post opératoires. On constate aussi parfois des troubles de la mobilité et de la sensibilité de la langue du coté opéré.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Sous-Maxilectomie | Quiz
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Glandes salivaires
PAROTIDECTOMIE | ablation de la glande parotide
PAROTIDECTOMIE | ablation de la glande parotide
1. Pourquoi retirer les glandes parotides ?
2.Comment se déroule l’intervention ?
3. Quels sont les Risques de l’intervention ?
4. Quelles sont les suites opératoires ?
La parotidectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer la glande parotide.
Situées de chaque coté du visage, en avant et au dessous de l’oreille. Ces glandes ont pour fonction de produire de la salive.
1. Pourquoi retirer les glandes parotides ?
Des formations tissulaires, qualifiées de tumeurs, peuvent apparaitre au sein de ses glandes.
Elles se manifestent généralement sous la forme d’un nodule palpable ou visible.
Ses tumeurs parotidiennes sont le plus souvent bénignes, mais certaines d’entre elles peuvent être de nature cancéreuse.
Un bilan diagnostic doit donc être réalisé au moyen d’une IRM complétée parfois par une ponction de la tuméfaction.
A l’issu de ce bilan il peut être nécessaire de réaliser une parotidectomie, dans le but :
- de retirer la tumeur
- de permettre son analyse au microscope afin connaitre sa nature avec exactitude.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Une incision cutanée est effectuée en avant de l’oreille puis sous le lobule.
L’ouverture se prolonge sur quelques centimètres au niveau du cou.
La glande est libérée du nerf facial qui la traverse, puis elle est retirée.
En fin d’intervention, un drain aspiratif est généralement mis en place.
Un simple pansement couvre la cicatrice jusqu’à la consultation post-opératoire.
3. Quels sont les Risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité optimales recèle un risque de complication.
Le risque principal de la parotidectomie est lié à la présence du nerf facial et de ses branches, qui traverse la glande de part en part.
Un traumatisme de ce nerf durant la chirurgie peut être responsable d’une paralysie des muscles du visage du coté opéré. Une attention toute particulière est donc portée à la préservation de ce nerf.
Parmi les autres risques on peut constater des hémorragies et des hématomes post opératoires. Les désunions de cicatrice ou les surinfections sont exceptionnelles.
4. Quelles sont les suites opératoires ?
Après l’intervention, l’évolution est rapide et favorable.
Lorsqu’une paralysie du nerf facial apparait, elle est habituellement transitoire et sa durée peut varier de quelques jours à plusieurs mois.
Cette paralysie est souvent partielle, mais son intensité peut être plus marquée rendant notamment impossible la fermeture de l’œil du coté opéré. Dans cette situation peu fréquente, il est nécessaire de protéger l’œil par des soins locaux en attendant la récupération de la paralysie.
Un écoulement salivaire peut survenir au niveau de la cicatrice quand une partie de la glande parotide a été conservée. Il s’assèche et disparaît en quelques jours avec des soins locaux.
Enfin, dans les mois qui suivent l’opération, on peut voir apparaître, un écoulement de sueur en regard de la zone opéré, lorsque l’on mange ou que l’on mastique. Ce phénomène très inconstant (appelé syndrome de Frey) est peu gênant. Il nécessite rarement un traitement spécifique.
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PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
Parotidectomie | Quiz
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SOUS MAXILLECTOMIE | ablation de la glande sous maxillaire
SOUS MAXILLECTOMIE | ablation de la glande sous maxillaire
1. Pourquoi retirer les glandes sous-maxillaires ?
2. Comment se déroule l’intervention ?
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
La sous-maxillectomie (ou submandibulectomie) est une intervention chirurgicale qui a pour objectif de retirer la glande sous-maxillaire.
Nous possédons tous 2 glandes sous maxillaires qui sont situées sous le plancher de la bouche, de part et d’autre de la mandibule. Ses glandes participent à la production de salive qui humidifie la muqueuse de la bouche et facilite la mastication des aliments.
1. Pourquoi retirer les glandes sous-maxillaires ?
Il existe 2 indications principales :
- La première est la présence d’une tumeur au sein de l’une de ces glandes. Dans ce cas, il est indispensable de la retirer afin de stopper son évolution et de définir sa nature, bénigne ou cancéreuse, avec exactitude.
- La seconde indication, est la survenue d’infections répétées de ces glandes, généralement causées par la présence de calculs qui obstruent les canaux salivaires.
2. Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale.
Une incision cutanée est réalisée dans un pli naturel du cou situé au dessous de la mandibule. La glande est retirée puis une analyse au microscope est réalisée au cours de l’intervention si l’on constate la présence d’une tumeur.
Lorsque cet examen détecte la présence de cellules cancéreuses, il est parfois nécessaire de compléter l’intervention un curage ganglionnaire qui consiste à retirer les ganglions lymphatiques situées au pourtour de la glande et le long du cou.
En fin d’intervention la fermeture de la peau est assuré par un surjet intradermique ou de la colle chirurgicale.
Dans la majorité des cas les suites opératoires sont simples et autorisent un retour au domicile le jour même ou après une surveillance d’une nuit à l’hôpital.
3. Quels sont les risques de cette intervention ?
Toute intervention menée sur le corps humain, même menée dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication.
Dans les suites d’une sous-maxillectomie, on peut constater au moment du réveil, une asymétrie de la lèvre inférieure, plus visible lors du sourire et de la parole. Elle est liée à un défaut de fonctionnement de la branche du nerf facial qui assure la motricité des muscles de la commissure labiale. Ce déficit heureusement peu fréquent et discret s’avère le plus souvent transitoire, mais sa récupération peut être lente.
Des complications plus exceptionnelles peuvent être mentionnées, comme la survenue d’hématomes ou d’hémorragies post opératoires. On constate aussi parfois des troubles de la mobilité et de la sensibilité de la langue du coté opéré.
INFORMATIONS MISES À JOUR LE 1er OCTOBRE 2018
PAR LE Pr. Benjamin LALLEMANT
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